Vision Dindefelo - Un projet de service learning au Sénégal (1)

Episode 1 October 02, 2024 00:37:04
Vision Dindefelo - Un projet de service learning au Sénégal (1)
Vision Dindefelo
Vision Dindefelo - Un projet de service learning au Sénégal (1)

Oct 02 2024 | 00:37:04

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Show Notes

Bienvenue dans notre premier épisode !

Vision Dindefelo, c'est quoi? Comment ca marche? Theresa et Merit, deux étudiantes de Passau, parlent du projet, de sa naissance, des liens avec le Rotary Club Dreiflüssestadt Passau et l’Université de Passau, du Service Learning et bien plus encore. Bien sûr, les voix des membres sénégalais ne manquent pas non plus, qui parlent de la situation actuelle du projet et de ses opportunités pour l’avenir.

Restez attentifs pour la discussion du voyage dans le cadre du Service Learning qui est ouvert à tous et toutes membres du projet de l’université de Passau. Partagez nos expériences et découvrez comment participer comme étudiant/étudiante ou sponsor/sponseure !

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Episode Transcript

[00:00:12] Speaker A: Ce podcast a été réalisé dans le cadre d'un cours de français à l'université de Passau. Dans cet épisode, il s'agit d'un projet Nord sud. Nous sommes conscients que ces projets sont souvent exposés à des reproches de néocolonialisme. Vision d'indine de fellow fait également face à cette critique. Nous ne sommes cependant pas experts en matière de néocolonialisme et traitons cette thématique en notre âme et conscience. Si vous souhaitez nous faire part de vos réactions, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin dans la description. [00:00:45] Speaker B: Et encore une petite remarque avant qu'on commence en enregistrement le podcast. On a noté qu'on parle beaucoup plus que nous avons pensé au début. Et c'est pour ça qu'on a décidé de diviser notre épisodes en plusieurs et on espère que ça vous plaît. Et on commence déjà avec le 1ᵉʳ épisode. Bonjour et bienvenue dans ce podcast sur la francophonie. Et aujourd'hui avec un sujet qui nous tient vraiment à coeur. Mais avant qu'on parle du sujet, on va se présenter, alors nous, ce sont ma collègue Theresa, bonjour et bienvenue. Et moi Merritt, et nous nous sommes rencontrés au cours de français ici à l'université de Passau, mais on est devenus des proches amis dans le cadre du projet Vision d'Indefello. Vision d'Indefello, c'est aussi le sujet de notre podcast. Alors notre épisode aujourd'hui. Mais c'est quoi exactement du coup, le. [00:01:43] Speaker A: Projet Vision d'Inde Fellow ? C'est un projet qui fait partie d'un grand projet qui s'appelle Mission d'Indefello, qui était fondé par deux journalistes, un journaliste sénégalais, Karim Camara, et un journaliste allemand, Helmut rücker, qui se sont rencontrés lors d'une conférence Ÿousand de la Konrad Adenauer Stiftung. [00:02:01] Speaker B: Oui. Et c'était aussi au Sénégal, je pense. [00:02:03] Speaker A: Oui, exactement. Et ils ont eu l'idée ensemble de faire un projet entre la commune de Passau et la commune de Dindefello. [00:02:10] Speaker B: Et on a choisi Dindefello aussi parce que c'est Karim Camara qui vient de Dindefello. [00:02:15] Speaker A: Et après les deux, ils ont fondé le projet Mission Din de Fellow, qui est un projet qui construit par exemple des fontaines et aussi des choses pour l'infrastructure. [00:02:25] Speaker B: C'est un projet d'aide très classique. [00:02:28] Speaker A: Oui, exactement. Et après, depuis quelques années, il existe le projet Vision d'Inde Fellow qui est ancré à l'université. Et Vision d'Inde Fellow c'est vraiment un projet qui est focalisé sur l'éducation. Il s'agit des bourses pour des étudiants qui viennent de Dinde Fellow. [00:02:44] Speaker B: Et c'est ça. On a créé aussi Vision d'Indefello pour créer un projet un peu plus sur un pied d'égalité. [00:02:51] Speaker A: Et le projet Vision d'Indefello, il est ancré à l'université et avec le Sprachencentrum. Et ça, c'est vraiment une coopération inédite entre le Sprachencentrum, mais aussi le Rotary Club, qui est aussi très très important ce projet, parce qu'il est responsable pour financer les bours. Pour peut être parler un peu plus des acteurs qui sont importants pour ce projet, c'est en Allemagne, comme on a déjà dit, ce sont des sponsors qui donnent de l'argent pour les bourses. Dans ces parties là, le Rotary Club joue un rôle important. Oui. [00:03:33] Speaker B: Et aussi Helmut Rücker qui essaye de trouver de nouveaux sponsors. Oui, tout le temps et réussit. Alors ça marche très bien. [00:03:43] Speaker A: Exactement. Et après l'université de Passau, et en particulier le centre des langues, joue un rôle très très important. C'est Véronique Waffey qui a ancré le projet à l'université. [00:03:54] Speaker B: C'est aussi le centre de langue ici à l'université de Passau, qui nous laisse travailler très très librement. [00:04:01] Speaker A: Alors c'est super cool. Exactement. Mais aussi, on n'a pas seulement des acteurs en Allemagne, mais aussi des acteurs vraiment importants au Sénégal. On a l'amicale des élèves étudiants de la commune d'Indefello qui joue aussi un rôle très très important pour le projet Vision d'Indefelo. Oui. On peut imaginer le projet un peu comme un cycle. On va commencer peut être avec les sponsors de Dallemania. Ce sont les sponsors qui donnent l'argent pour financer les bourses. [00:04:29] Speaker B: Oui. Et ce sont les sponsors privés ou les sponsors comme exemple par une école. [00:04:35] Speaker A: Des choses comme ça. Oui. Des sponsors publics aussi et qui donnent de l'argent. Qui financent les bourses pour les étudiants d'Indefello. [00:04:43] Speaker B: Oui. Mais ce qui est super important de savoir, c'est que ce ne sont pas les sponsors et ce ne sont même pas nous qui décident qui va recevoir une bourse. [00:04:53] Speaker A: Oui, exactement. Ce ne sont pas des personnes allemandes, mais il existe un comité fellow qui décide qui va recevoir une bourse. Ÿousand. [00:05:01] Speaker B: Et ces bourses sont toujours pour une année d'études. [00:05:04] Speaker A: Et après les étudiants de Dinde fellow, ils reçoivent de l'argent, mais en même temps ils donnent aussi quelque chose. Et ce qu'ils donnent ce sont des informations pour nous, des étudiants de Passau. [00:05:17] Speaker B: Oui, ce sont des informations aussi d'aide avec les projets, par exemple ce podcast aussi. Et nous nous utilisons ces informations pour écrire des rapports pour les sponsors. [00:05:29] Speaker A: Les rapports sont aussi une chose très, très importante parce que là on peut expliquer un peu plus, mieux la situation au Sénégal, parce que c'est bien sûr c'est différent qu'en Allemagne. Et grâce aux rapports les sponsors peuvent avoir une image un peu plus réaliste de la vie des étudiants de Lindefello. [00:05:49] Speaker B: Mais qu'est ce que nous gagnons là ? [00:05:51] Speaker A: Nous on gagne des choses différentes, on gagne des expériences et des connaissances différentes, mais en même temps si on veut on peut aussi gagner des points ECTs parce que le projet Vision d'Inde Fellow est aussi un projet de service learning. Ça veut dire que si on travaille dans le projet, on a la possibilité de recevoir des points cts. [00:06:19] Speaker B: Pour ça. Alors comme vous avez déjà entendu, tout le monde gagne, mais tout le monde contribue. Alors nous nous écrivons pas seulement les rapports, mais on a aussi notre rôle. [00:06:31] Speaker A: Et quelques autres tâches, des rôles différents. Ce que tout le monde qui fait partie du projet fait, c'est d'être en contact avec des étudiants de digne de Fellow. On est en contact sur WhatsApp et on écrit sur des choses différentes. On est aussi devenu vraiment amis avec les boursiers et ça c'est aussi super. [00:06:52] Speaker B: Mais tu écris avec combien de gens, Teresa ? [00:06:56] Speaker A: Maintenant avec trois. Ah, ok. Mais c'était un peu plus avant, maintenant c'est trois. [00:07:01] Speaker B: Et toi alors quand nous avons commencé c'était 10 personnes. Oui, c'était beaucoup je pense, parce que c'était seulement huit étudiants étudiantes. Parce qu'au début c'était seulement nous les filles et c'était seulement huit étudiantes, mais quatre, 20. Oui, au Sénégal. Alors c'était un peu difficile, mais maintenant c'est devenu super parce que si on est seulement en contact avec quelques gens. [00:07:27] Speaker A: Ça devient aussi plus proche. Oui, c'est vrai. Mais après ça on est pas seulement en contact avec les étudiants là, mais on peut aussi faire d'autres tâches. Par exemple on est en train de créer des comptes, des réseaux sociaux, et. [00:07:41] Speaker B: Toi tu fais aussi un site web, non ? [00:07:44] Speaker A: Teresa ? Oui, moi avec une autre étudiante on est en train de créer un site web. Et ça c'était aussi une super opportunité d'apprendre des nouvelles choses pour moi, parce qu'avant j'avais pas du tout des connaissances sur comment on construit un site web. Toujours maintenant je suis en train d'apprendre comment on fait des choses, mais sans le projet je ne le ferais pas. On a aussi eu des formations sur comment créer des sites web et c'était vraiment super. [00:08:09] Speaker B: Oui, c'est très cool. Peut être je vais essayer de nous joindre un jour. Oui. Alors maintenant qu'on a parlé déjà de notre rôle dans nos projets, peut être on peut aussi vous expliquer un peu. [00:08:32] Speaker A: Pourquoi on y participe. En fait, moi je participe parce que au début j'ai vu l'annonce pour le projet visionnaud et je me suis demandé qu'est ce que c'est ? Et en général je suis vraiment intéressée par des choses que je ne connais pas encore. Et j'avais pas beaucoup de connaissances sur le Sénégal. Et je trouve que c'était vraiment super intéressant d'avoir l'opportunité d'apprendre des choses sur le Sénégal, mais qui est zweitausendeinundzwanzig ? Plus important, d'être en contact avec des. [00:08:58] Speaker B: Étudiants sénégalais et de faire vraiment l'échange interculturel avec eux. Et c'est aussi intéressant peut être de savoir que Teresa et moi nous font des études qui sont focalisées sur le français. C'est pour ça que moi personnellement je m'intéresse aussi beaucoup à la francophonie. Mais j'ai seulement. Alors j'ai eu l'opportunité de faire des échanges scolaires pendant l'école. Ÿ mais quand j'ai vu qu'il y a un projet avec le Sénégal, je pensais ah oui c'est trop cool parce que moi j'ai jamais eu du contact. [00:09:32] Speaker A: Avec les gens francophones autour de la France métropolitaine. Alors je suis d'accord totalement avec toi. Et aussi en même temps on peut aussi. Parce que la communication c'est presque toujours en français. Je crois que oui, quelques uns ils communiquent en espagnol je crois. Oui, oui, parce que les gens font des études d'espagnol. Oui, c'est vrai. C'est aussi une autre super opportunité. Mais pour moi c'est vraiment le. Et ça c'est une autre opportunité d'apprendre le français et améliorer surtout. Oui, exactement, pas seulement à l'université, mais aussi avec d'autres personnes. C'est super. Et aussi une autre raison pour laquelle on pourrait participer au projet, c'est une excursion au Sénégal qui a eu lieu l'année dernière et Merit a fait partie. [00:10:18] Speaker B: De ce voyage et va parler un peu plus de ça. Le voyage ce n'était pas la seule raison pourquoi j'ai participé, mais c'était trop cool quand même. Et aussi je suis en train de le faire valider comme excursion, alors de. [00:10:32] Speaker A: Gagner des points ECTs pour ça. Et qu'est ce que tu dois faire. [00:10:36] Speaker B: Pour le valider comme excursion ? [00:10:38] Speaker A: Pour le faire valider comme excursion. [00:10:39] Speaker B: Et peut être une question, tu fais des études de quoi ? Ah oui, bien sûr. Alors moi je fais les études d'économie, un peu avec la culture. Alors pour tout le monde ici à l'université de Passau, Culturwirtschaft, c'est l'économie avec la culture. Pour moi, c'est la sociologie aussi, un peu dans le cadre de ces études, je peux faire une excursion et c'est pour ça que je le fais. Alors ce sont 10 pages et c'est pas trop de travail, mais je sais. [00:11:04] Speaker A: Pas pourquoi, mais je prends trop du. [00:11:06] Speaker B: Temps pour ça, mais je crois c'est normal. Et là aussi on voit le service learning. [00:11:11] Speaker A: Alors ce sont aussi des points ects que je vais gagner. Oui. Et avec ça on a un peu. [00:11:16] Speaker B: Fini notre cycle de tout le monde gagne, mais tout le monde donne, mais quand même on a l'impression qu'on gagne. [00:11:23] Speaker A: Beaucoup, beaucoup plus, parce qu'on gagne aussi. Les amis, maintenant on aimerait bien parler un peu plus de Sénégal et de Dindefelo. Le Sénégal, c'est un pays qui se trouve à l'Afrique de l'ouest. Et Dindefelo, c'est une commune qui se trouve dans la région Kidugu, qui se situe au sud est de pays. C'est un peu comme Passau, qui se trouve aussi dans le sud est d'Allemagne. Et comme Passau, Ÿousand dine de fellow a aussi deux pays qui sont vraiment proches. Pour Dindefello, oui, désolé, ce sont la Guinée et le Mali. Et pour l'Allemagne, comme vous le savez peut être, c'est l'Autriche. Et la République tchèque, dit le fellow, se situe à sud est de pays. Et la capitale du Sénégal, c'est dakar. [00:12:06] Speaker B: Qui se trouve à l'autre côté de pays. Ce sont environ 700 km. Fun fact, 700 km c'est aussi Ÿousand. [00:12:24] Speaker A: La distance entre passeurs et ma ville natale. Alors de la localisation géographique de Tindefello, il en résulte des désavantages parce que le Sénégal c'est un pays où le centralisme joue un rôle important. Et comme. Pourquoi tu dis raison ? Oui, on n'a pas encore parlé de ça, mais le Sénégal, il était une colonie française avant et obtenu l'indépendance en 1960. Et c'est pourquoi on a un peu toujours le centralisme et de ça aussi une périphérie. Ça veut dire que toutes les régions qui sont plutôt loin de la capitale. [00:13:02] Speaker B: Ou des grandes villes, quelques défis et quelques challenges. Oui, c'est comme en France un peu, où on voit que les gens qui vivent dans la périphérie Ÿousand déménage de plus en plus dans les grandes villes. [00:13:11] Speaker A: Et c'est un peu la même chose, un peu et on va en parler plus tard, un peu plus. Et ça c'est aussi une raison pour laquelle la bourse est vraiment importante parce. [00:13:21] Speaker B: Qu'On a des défis comme Eric a déjà dit, mais bien sûr on ne peut pas les comparer exactement comme ça. Alors c'est un peu le but de vision d'un fellow aussi, mais c'est en général un peu le but d'améliorer la situation dans les petits villages dans la périphérie ÿousand. Et c'est pour ça par exemple que vision d'Indefello a une école et depuis. [00:13:45] Speaker A: Quelques ans ils ont aussi un lycée. Et ça veut dire que parce qu'il y a un lycée maintenant les jeunes ils peuvent faire leur baccalauréat et auparavant c'était pas possible et maintenant on a depuis quelques années de plus en plus de jeunes bacheliers qui après ont peut être l'envie d'aller à l'université. Mais quand Dinde fellow est vraiment loin. [00:14:08] Speaker B: De Granville, c'était un défi d'aller à l'université parce que c'est très loin et aussi très cher. Dindefello c'est aussi pas un village très riche et c'est pour ça que beaucoup. [00:14:17] Speaker A: De familles n'ont pas les moyens pour que, pour que leurs enfants peuvent étudier. C'est ça et c'est là où les bourses aident et sont importantes parce que grâce aux bourses les étudiants peuvent acheter des matériels pour l'université et aussi de. [00:14:36] Speaker B: La nourriture et pour leur foyer des étudiants. Alors les bourses si on peut en aide pour les étudiants alors qu'ils ne doivent pas arrêter. [00:14:55] Speaker A: Leurs études, ça donne un peu un son de sécurité. Ce qu'il faut dire aussi c'est que la situation politique au Sénégal était vraiment compliquée les derniers mois, ça fait aussi. [00:15:10] Speaker B: Que les universités étaient fermées pendant plusieurs mois. Oui. Et la situation politique c'est un sujet si grand. [00:15:16] Speaker A: On a décidé de pas en parler dans cet épisode parce que, parce que c'est vraiment beaucoup et aussi un sujet très très important. Mais nous on a l'impression que dans. [00:15:25] Speaker B: Le cadre de cet épisode on peut pas vraiment. Oui, c'est pas le bon cadre d'en parler, parce qu'on pourrait faire des tours en podcast sur la situation politique boutique actuellement. C'est pour ça qu'on a décidé de ne pas en parler. Mais ce que vous devez savoir, c'est que la situation a été super compliquée. Et comme teresa a déjà dit que les universités étaient fermées. [00:15:46] Speaker A: Mais aussi la situation avec l'Internet, c'était aussi pas facile. Oui, c'était un grand challenge. Et aussi pour les étudiants, parce que. [00:15:52] Speaker B: Sans Internet, c'est pas possible de faire des courses en distanciel. Alors il y a aussi quelques uns qui font leurs études complètement en ligne. Alors pour eux c'est super difficile parce que rien n'a marché. De temps en temps comme ça, quand on ne sait pas vraiment quand c'est fini, quand on peut continuer ses études, une bourse peut vraiment aider à donner un sens de sécurité et de stabilité. Et aussi parce que les familles n'ont. [00:16:21] Speaker A: Pas besoin de soutenir leurs enfants. Oui. Et là on est arrivé à un autre thème qu'on aimerait bien parler. [00:16:28] Speaker B: Et ça c'est la situation des femmes au Sénégal. Et adinde fellow. Oui, parce que c'est encore un peu. [00:16:36] Speaker A: Différent la situation d'eux en comparaison avec les hommes. Oui, parce que par exemple, grâce à la bourse, les femmes ne se doivent pas marier trop tôt, parce qu'avec la bourse, leurs familles ne leur doivent pas financer leurs études. Mais les femmes, elles reçoivent de l'argent. [00:16:52] Speaker B: Et elles peuvent être plus indépendantes. Oui, c'est ça. Et il y avait aussi quelques étudiantes qui nous ont dit que. Oui, c'est un moyen pour dire à leurs parents, mais tu peux voir, j'ai de l'argent et je dois pas. Vous devez pas me soutenir. Alors je peux faire mes études et soutenir les femmes et leur donner l'opportunité d'être plus indépendantes. C'est aussi le but de l'école de culture d'Alfa Omar Diallo. Et on lui a aussi rendre visite. [00:17:20] Speaker A: Quand on était là. C'est vraiment impressionnant ce qu'il a fait et ce qu'il a fait, il va vous expliquer maintenant. On a posé quelques questions à lui. [00:17:28] Speaker B: Et il nous a donné beaucoup de réponses. Si ça vous intéresse, on va. [00:17:43] Speaker C: Aussi mettre les liens pour plus d'informations dans la description. Bonjour et merci d'avoir pensé à notre école. Donc c'est une école qui forme des jeunes filles. On a formé 120 deux filles. Et là il y a 10 sept qui sont en cours de formation. La formation c'est pour éviter les mariages précoces et la violation faite aux femmes. La violation de domicile qui fait aux femmes. Donc on a intégré l'alphabétisation aussi pour leur permettre d'apprendre l'alphabétisation. On a intégré aussi du maraîchage pour qu'elle puisse apprendre. On a un projet qui rêve. [00:18:31] Speaker B: D'Un autre projet pour faire une école de la cuisine. Alors on voit, il y a beaucoup, beaucoup d'idées, beaucoup de projets, c'est vraiment une inspiration, quoi. Mais avec le Covid, il y avait quelques problèmes. Par exemple, il n'y a pas de touristes, il n'y avait pas beaucoup de touristes qui ont aussi donné de l'argent et tout ça, alors c'est devenu un peu difficile. Mais on voit que Alpha est vraiment engagé et elle est en train de trouver aussi des solutions, trouver des nouvelles idées. Alors c'est super intéressant. Si. [00:19:12] Speaker A: Vous vous intéressez, cliquez sur le lien dans la description. Dans le contexte de la situation des femmes, je fais aussi une interview avec Fatou Diallo, qui est une personne très très importante pour le projet. Et on a essayé de faire cette interview sur Zoom, mais ça n'a pas marché à cause des problèmes avec l'Internet. Et c'est pourquoi j'ai enregistré les questions oralement et j'ai envoyé les questions à Fatou. Et maintenant vous allez écouter ces réponses. Bonjour et bienvenue dans notre podcast Fatou. [00:19:43] Speaker D: Et pour commencer, est ce que tu t'es présenté, s'il te plaît ? Bonjour tout le monde, je me présente, je suis Fatou Diallo, étudiante en master un à Afiue, université privée qui se trouve à Dakar. Je suis également membre du projet Vision d'Indifello. [00:20:06] Speaker A: Je suis née à Dindifello, dans la commune de Dindifello. [00:20:09] Speaker D: Quel est ton lien avec le projet Vision d'Indefello ? Et tu connais le projet depuis quand ? J'ai connu le projet Vision depuis l'eau. [00:20:23] Speaker A: Ÿ depuis 2010 neuf, depuis ma 1ʳᵉ année d'université. Et toi, tu joues aussi un rôle très très important pour le projet Vision d'Indefilo. Est ce que tu peux expliquer à. [00:20:33] Speaker D: Nos auditeurs et auditrices ce que tu fais, s'il te plaît ? Oui, je joue un rôle très important dans le projet Vision d'Indifello parce que depuis 2010 neuf, je suis la chargée des [sos/Eos], la chargée de finances du projet. Je suis celle qui retire de l'argent à la banque pour les bourses de chaque mois. Un message me parvient par. Me parvient de Véronique qui m'envoie un message pour me dire ou Helmut pour me dire que ils ont déjà envoyé l'argent des bourses des étudiants, je passe à la banque, je récupère et je. [00:21:13] Speaker A: Distribue aux je le fais, ça fait cinq ans cette année. Est ce que tu as l'impression que. [00:21:18] Speaker D: Ce projet a un impact sur la vie des boursiers ? Et si oui, dans quel sens ? Oui, le projet Vision d'Indifello a un impact positif, surtout très positif sur la vie des jeunes filles qui en font partie. Parce que avant le projet Vision d'Indifello, il y avait beaucoup de filles qui abandonnaient les études à l'université dès que on avait le bac. Tu n'allais pas à l'université parce que il y avait pas les moyens. Et les parents ne soutenaient pas souvent beaucoup les jeunes filles parce qu'ils pensaient que l'avenir de la femme c'est au foyer et que les femmes n'ont pas d'avenir à l'école. Pour eux, même si tu pars à l'université, c'est pour une année ou deux ans, après on te donne à, on te donne au mariage et tu ne es, tu ne pourras plus continuer tes études. Ÿousand parce que souvent les filles ne réussissaient pas aussi à l'école parce qu'elles n'avaient pas de soutien. [00:22:21] Speaker A: C'est pourquoi le projet vision d'Indifelo nous a beaucoup aidés, surtout nous les filles. [00:22:27] Speaker D: Qu'est ce que tu trouves bien dans le projet et que pourrait on améliorer ? Je trouve que le projet est très bien et ça nous aide beaucoup à nous améliorer. Surtout depuis. On constate que depuis qu'il y a la bourse, depuis que le projet vision d'Indifello a commencé d'accompagner les filles et les étudiants de la commune de Dindifello, on trouve, on voit qu'il y a beaucoup d'amélioration, il y a beaucoup, il y a beaucoup de réussite maintenant au bac par rapport à avant. Et il y a beaucoup de jeunes filles qui réussissent dans les études parce que avant il y avait pas ça. Les parents n'avaient pas les moyens d'accompagner aussi longtemps leurs enfants dans les études parce que beaucoup de parents n'avaient pas les moins. Et Vision d'Indifelo nous permet beaucoup d'avancées et de nous de nous améliorer. Et si on constate dans depuis 2000, depuis 2010 neuf, qu'on a commencé la bourse, il y a beaucoup, il y a eu beaucoup de résultats positifs par. [00:23:36] Speaker A: Rapport aux études, par rapport à la réussite des étudiants à l'université. [00:23:41] Speaker D: Est ce qu'il y a d'autres choses que tu aimerais dire à nos auditeurs et auditrices ? J'aimerais dire aux auditeurs et aux auditrices que Vision d'une des fellow est un projet piloté par Helmut, Véronique et Karim qui étaient mis sur une table, qu'ils ont conclu avoir un projet pour les. Pour aider les étudiants de la commune de Dindifello, intitulé projet Vision Dindifello et que je remercie beaucoup, parce qu'ils ont ménagé aucun effort pour que ce projet réussisse dans cette commune et les étudiants qui y bénéficient sont nombreux. Et ce sont des étudiants qui sont des soutiens de famille que leur part, que les parents n'avaient pas les moyens d'aider à améliorer et à poursuivre leurs études à l'université. Et vous, les interlocutrices, je vous remercie également pour votre travail acharné qui continue toujours. [00:24:49] Speaker A: D'Accompagner les étudiants de la commune de digne fellow. Et un grand merci à vous tous, merci beaucoup. Un autre thème qu'on a déjà parlé un peu plus au début, c'est la distance entre Dindefello et Dakar. Et comme on a déjà dit, c'est vraiment loin d'Inhilo. Et dakar, ce sont plus de 700 km. Et peut être. Mairie, tu peux parler un peu de tes expériences personnelles de ce voyage, parce que toi, tu as fait partie du voyage au Sénégal septembre dernier, et moi, peut être pour l'explication, moi, j'étais pas là, malheureusement. Oui, oui. Je crois que c'était vraiment un voyage super bien mérite me raconter quelque chose. [00:25:28] Speaker B: Sur le voyage et peut être ça vous intéresse aussi, le voyage d'Indifello à Dakar. On a pris le bus, un bus privé, en public. Un bus privé, c'était vraiment du luxe parce que normalement les étudiants ne prennent pas les bus privés, mais les bus publics. Oui, c'est ça. Et du coup, c'était vraiment agréable pour nous parce que le bus avait une. [00:25:51] Speaker A: Clim et oui, c'était un peu mieux, je dirais. Alors je pense. J'ai jamais pris le bus public au. [00:25:57] Speaker B: Sénégal, mais en général, je crois que aussi en Allemagne, des bus privés, c'est plus agréable qu'un bus public. [00:26:06] Speaker A: Oui, c'est ça. [00:26:08] Speaker B: Alors on a eu la chance et on a vu aussi des animaux sauvages. Oui. Quoi comme animaux ? Il manque le vocabulaire maintenant, mais c'était une zone de protection de la nature, je pense, où il y avait des sage, je pense que c'était les babouins. [00:26:24] Speaker A: Alors ça, c'était super cool pour moi. Et peut être ça, c'est aussi cool pour vous, si vous êtes intéressé par le voyage ou par le projet. Maintenant, on aimerait bien parler un peu plus du voyage entre Dinéfello et dakar, des boursiers du projet. Et dans le cadre du projet, on a fait une enquête informelle, on a. [00:26:57] Speaker B: Posé des questions aux boursiers pour savoir combien ils payent pour un voyage. C'était pour une présentation à l'université. C'est vraiment cher, si on en pense. [00:27:07] Speaker A: Parce que le budget moyen pour au. [00:27:10] Speaker B: Moins par étudiant, ce sont 50000 FcFa. Oui. Et un voyage pour aller de Dakar. [00:27:15] Speaker A: À Ku, c'est 110000. [00:27:17] Speaker B: Oui. [00:27:17] Speaker A: Mais pourquoi à Kédougou, Teresa ? Pourquoi pas à Dendefeldo ? Oui. Ça c'est parce que le bus, il s'arrête à Kédougou. Et après les boursiers, ils doivent trouver un moyen, comment ils peuvent se déplacer à Denfel ou aux autres endroits où leur famille habite, pour gagner une compréhension plus profonde. La bourse, ce sont 30000 FcFa. Et comme on a déjà dit, un voyage de Dakar à Kédougou, ça coûte 10000 FcFa. C'est 1/3 de de la bourse, si on veut. [00:27:51] Speaker B: Comme ça. [00:27:51] Speaker A: Comme ça on voit que le voyage est vraiment cher. Et c'est aussi pourquoi les boursiers, ils. [00:27:56] Speaker B: Ne retournent pas souvent à la maison. Oui, seulement pour les vacances ou pour des fêtes importantes. Oui. Et on doit dire aussi que quelquefois il faut qu'ils fassent des stages et tout ça. Pour ça, ils ont aussi besoin du transport public. [00:28:13] Speaker A: Mais attends, teresa, je pense qu'on a oublié. [00:28:17] Speaker B: On n'a pas encore parlé de la bourse Ÿousand. [00:28:20] Speaker A: Oui, ça c'est presque la chose la plus vraiment importante pour comprendre tous les chiffres. Alors c'est une bourse mensuelle. Oui. Qui est de 3000 fcfa par mois. Et les boursiers reçoivent la bourse pour. [00:28:32] Speaker B: Une année, pour 10 mois, et deux mois en vacances, où ils ne reçoivent pas de bourse. Oui. Alors pour les sponsors, ça veut dire que ce sont. Et ce qui est aussi intéressant à. [00:28:46] Speaker A: Savoir, c'est peut être qu'avec la saison. [00:28:47] Speaker B: Des plus, c'est quelquefois c'est un peu difficile d'aller de Kidugu à Dentfello. Est ce que tu étais là pendant la saison des pluies ? Oui, oui. Alors moi je fais aussi l'expérience que c'est un peu difficile d'y aller, parce que juste avant Dendefello, il y avait pas des routes pavées. Et quelquefois, quand il plie, il y a vraiment des lacs, beaucoup d'eau. Oui. Et quelquefois, quand c'est vraiment pire, Dendefero est presque coupé à cause de l'eau. [00:29:14] Speaker A: Mais maintenant ils sont en train de construire des routes pavées. Alors je pense que ça serait un problème du passé. [00:29:22] Speaker B: Et dans la même enquête informelle on a aussi posé des questions à propos de leur résidence étudiante ou comment ils habitent à Dakar. [00:29:31] Speaker A: Alors pas tout le monde fait ses études à Dakar. Oui, mais on a parlé de Dakar, je pense, parce que c'était la plupart des étudiants qui étudient en décompense, ils étudient à Dakar. Et dans cette enquête on a reçu des résultats, Ÿousand, que beaucoup de personnes vivent dans une résidence étudiante qui est financée par la région de Kédougou. [00:29:56] Speaker B: Dans cet immeuble, environ 200 étudiantes habitent sur cinq étages. Et mérite toi tu étais aussi là pendant le voyage. Et on a eu aussi l'opportunité de voir deux chambres parce qu'il y avait aussi des étudiants du partenariat qui y habitent. Alors on a eu l'opportunité de voir une chambre des filles et une chambre des garçons. [00:30:14] Speaker A: Est ce qu'il y a une différence. [00:30:16] Speaker B: Entre les chambres ? Pas vraiment entre les chambres, mais entre les étages un peu, parce que du coup c'est par étages, c'est un étage pour les filles. Oui, c'est partager. Ah d'accord. Alors les étages des filles ont une cuisine et celle des garçons non plus pas de cuisine. [00:30:34] Speaker A: Oui, ça pourrait poser aussi un peu un problème parce que les garçons nous. [00:30:39] Speaker B: Ont dit que normalement ils achètent le repas dans la rue parce que simplement pas la possibilité de faire le repas leur même. Oui, c'est ça. Et ils ont dit aussi que quelquefois les filles sont très gentilles et leur donnent à manger. Mais oui, c'est ça. [00:30:54] Speaker A: C'est un peu un problème. [00:30:56] Speaker B: Autrefois les chambres sont aussi un peu différentes que ici. Un peu. Alors pour moi c'était un peu frappant. Ils étaient comment les chambres ? Alors moi je suis habituée quand je rends visite à mes copines ici qui vivent dans les immeubles pour les étudiants et ne doivent pas partager des chambres. [00:31:14] Speaker A: Alors c'est pas comme aux États Unis. [00:31:16] Speaker B: Où c'est normal qu'il y a toujours deux filles ou deux garçons qui partagent une chambre. Oui, mais en Allemagne c'est en général une personne par chambre. Oui, c'est ça. Mais à Dakar on a vu des. [00:31:29] Speaker A: Chambres avec six personnes, je dirais, ou plus encore. Et teresa, tu as déjà parlé de l'enquête qu'on a faite. Oui. Et dans cette enquête c'était encore plus. Oui. Grâce à cette enquête, on sait que. [00:31:43] Speaker B: Ÿousand, il y a des chambres où jusqu'à 12 personnes, je crois habitent ou dorment. Et ça pose aussi un peu de difficultés pour eux. Oui, pour eux, parce que ce n'est pas une atmosphère où on apprend facilement. Premièrement, on n'a vraiment pas un espace privé. Mais aussi c'est difficile si on veut réviser. Et quelqu'un a répondu à cette enquête. [00:32:07] Speaker A: Que normalement il se réveille à 4 h et utilise la lumière de son portable pour être capable de réviser avant classe. D'accord. Et tu as déjà parlé de chambre. [00:32:18] Speaker B: Et de la cuisine et méritois. Tu étais là en septembre, l'année dernière, en 2020. Trois. Comment était la situation quand tu étais là ? Alors la situation dans les immeubles, c'était pas super parce que c'était aussi pendant ces difficultés politiques. Alors pour le contexte, quelques immeubles étaient aussi fermés. Et aussi dans cet immeuble qu'on a visité, il n'y avait pas d'électricité. Alors normalement il y a l'électricité, il y a de l'eau, oui et tout ça. Mais quand on était là, il n'y avait pas d'électricité, il n'y avait pas d'eau. Et aussi selon les étudiants, il y avait aussi aucune sécurité ou tout ça. Alors c'était pas une atmosphère agréable. Et pour l'eau, par exemple, c'était coupé, il y avait qu'un seul robinet en bas. Et on peut imaginer pour 200 personnes, c'est vraiment difficile, alors c'était pas une situation agréable quand même. Il y a aussi des immeubles sur. [00:33:14] Speaker A: Le campus qui étaient fermés parce que ce sont les immeubles du gouvernement. Pour y habiter, il faut avoir des très, très, très bonnes notes. Oui. Et ça c'est un autre thème qu'on aimerait bien parler parce que comme on a déjà dit, Dindefello, c'est très très loin de Dakar. Et pour les élèves à Dinde fellow, c'est plutôt difficile pour obtenir un baccalauréat. Très très bien, parce que l'école est vraiment nouveau et on n'a pas encore tous les moyens pour pouvoir apprendre facilement. Oui, c'est ça. Et ça, ça pose des difficultés après parce qu'au Sénégal, c'est un peu différent qu'en Allemagne. Pour pouvoir choisir ses études librement, il faut avoir une très très bonne note dans son baccalauréat. Et à Dinde fellow, il est plus difficile de recevoir une bonne note qu'en grand ville comme dakar, parce que les conditions à Dinde fellow sont différentes quand on est grandville, et c'est pourquoi les boursiers du projet, ils n'ont parfois pas l'opportunité de choisir librement ces études. Ÿousand et c'est pourquoi on est en contact avec des boursiers qui aiment bien. [00:34:18] Speaker B: Leurs études, mais qui préféreraient de faire des études de quelque chose d'autre. Mais quand même, ils sont super engagés. [00:34:25] Speaker A: Dans ce qu'ils font. Et on peut voir que les notes. [00:34:29] Speaker B: Des baccalauréat, ça ne vraiment pas grand chose sur l'engagement des étudiants. Non, ça, ça ne dit rien, parce que le lycée a des feux plutôt neufs. [00:34:43] Speaker A: Mais quand on parle déjà de l'école, ce qui pourrait être si intéressant pour nos écouteurs allemands, c'est qu'au Sénégal, la langue d'enseignement, c'est le français. Oui, oui. La langue à l'université, c'est le français, mais aussi aux écoles primaires et au. [00:35:02] Speaker B: Lycée, c'est aussi le français. Mais au Sénégal, il existe beaucoup de langues régionaux. [00:35:07] Speaker A: Par exemple, à Dinéfello, c'est le poulard qui est beaucoup parlé là. Mais la langue la plus parlée au Sénégal, c'est le wolof, je pense. Oui, c'est le wolof. Et on a aussi eu l'information que. [00:35:20] Speaker B: Même si la langue d'éducation, c'est le français, le professeur parfois parle en wolof. [00:35:25] Speaker A: Mais ça, c'est un problème pour les. [00:35:27] Speaker B: Étudiants d'Indefello, parce que. Ils parlent, ils comprennent le wolof, mais ça n'est pas si bon. Pas si bon aussi, comme le français ou le polar. Oui, alors ça dépend. C'est pas la même chose pour chaque étudiant. Mais par exemple, pour moi, c'est plus. [00:35:47] Speaker A: Facile d'écouter mes professeurs parler l'allemand ou l'anglais. Et moi, si j'écouterais mes professeurs en français, ça serait beaucoup plus difficile. [00:35:55] Speaker B: Pour moi, par exemple, oui, c'est difficile pour comprendre des choses complexes à l'université, si c'est dans une langue qu'on parle pas si bien, comme les autres langues. Oui, c'est ça. Mais aussi, ce qui est intéressant, ce qui était super intéressant pour moi, parce que je ne le savais pas avant, c'est que normalement on parle. Alors normalement on parle une langue régionale. [00:36:22] Speaker A: À la maison, mais quand on va à l'école, tout est enseigné en français. Alors on n'a pas parlé français avant. Et donc apprendre le français. Et avec ça, on est déjà arrivé à la fin de la 1ʳᵉ partie de notre épisode de podcast. Et nous espérons que.

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